Accompagnement écologique : Mon accompagnement est dit écologique car il se fait dans l'environnement habituel de la personne. Cela me permet de repérer des freins ou des difficultés en situation réelle et en tenant compte de tous les facteurs internes (liés à la personne) et externes (liés à l'environnement) pour proposer des outils ou techniques adaptées. Le transfert des compétences entre des exercices dans un bureau pour des progrès à domicile se fait difficilement.
Amnésie post-traumatique : Etat confusionnel faisant suite à la lésion cérébrale qui empêche la personne de fixer de nouvelles informations.
Lésion cérébrale acquise : Une lésion cérébrale acquise désigne tout dommage au cerveau qui survient après la naissance et qui n'est pas lié à une maladie congénitale ou dégénérative. Les lésions cérébrales acquises peuvent être provoquées par un accident ou une maladie.
Motivation : La motivation est un élément crucial de nos sociétés. Par définition, elle correspond à une énergie qui pousse à commencer, à maintenir ou à cesser une action. Elle permet d’avancer vers un objectif donné, même en présence de facteurs internes ou externes gênants : fatigue, horaires contraignants, envie de faire autre chose, etc... L’activation des circuits neuronaux de la motivation aboutit à la libération de plusieurs molécules cérébrales. Dans les pathologies neurologiques, les déficits de motivation tels que l’apathie sont fréquents.
Neuropsychologie : c'est la science qui étudie la relation entre le cerveau et le comportement humain. Le neuropsychologue (ou psychologue en spécialisé en neuropsychologie) porte le titre protégé de psychologue, ce qui veut dire qu'il a validé 5 années d'études universitaires en psychologie.
Son objectif fondamental est celui d'évaluer les capacités cognitives endommagées par une lésion cérébrale, d'établir en détail les fonctions qui sont restées relativement ou totalement préservées et, le cas échéant, de mettre en place un programme de rééducation neuropsychologique en s'appuyant sur les capacités existantes.
Syndrome dysexécutif : Il ne présente aucun lien avec les capacités intellectuelles. Celui-ci est lié aux fonctions exécutives, qui constituent nos capacités à nous adapter à des situations nouvelles, c’est-à-dire des situations pour lesquelles nous n’avons pas encore développé d’automatismes. Comme nous n’avons pas développé d’automatismes, il est nécessaire de mettre en place une stratégie ou un plan. Les personnes atteintes du syndrome dysexécutif auront des difficultés pour l’élaboration de ce plan.
Les fonctions exécutives englobent notamment :
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La mémoire de travail, permettant de stocker des informations à court terme afin d’effectuer une tâche.
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L’inhibition, permettant de résister à la tentation de faire quelque chose car cela n’est pas approprié au contexte actuel.
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La flexibilité mentale, qui permet de passer d’une tâche à une autre.
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La planification, qui permet d’organiser quelque chose en suivant un plan bien défini.
Le syndrome dysexécutif est parfois lié à une certaine impulsivité ou à un trouble de l’attention.
Troubles cognitifs : ensemble des fonctions intellectuelles qui permettent d’interagir avec le milieu (la mémoire, le langage, la perception, l’attention), ainsi que le comportement et les émotions peuvent être perturbés.
Troubles du comportement (post-traumatique) : Modification de la personnalité, du caractère, de la personnalité. Ce peut être des troubles du comportement par défaut (difficulté à se motiver, à prendre des initiatives, à exprimer ses émotions) et les comportements par excès (colère, agitation, opposition, agressivité, violence, désinhibition…). cf recommandations EBIS (European Brain Injury Society)